Comment êtes-vous arrivé à Artois Culture Nature ?

Aymeric : « Un copain était déjà dans l’asso. Il manquait des chevaux de trait. Les miens étaient habitués au public car je dirige une ferme pédagogique. Je faisais des événements du type Fête de la moisson, du transport de personnes, des mariages… »

Les chevaux : « La lumière, le bruit, c’était impressionnant comparé aux prestations que l’on faisait. Mais les habitués, plus expérimentés que nous, nous ont montré qu’il ne fallait pas avoir peur. On s’est rassurés mutuellement. »

Qu’est-ce que ça représente pour vous de mettre en scène vos animaux ?

Aymeric : « C’est un vrai plaisir pour moi de les mettre en valeur, de montrer ce que l’on sait faire. Et puis, ça les fait progresser. On fait des choses qu’on ne ferait pas à d’autres moments : on ne tire pas un carrosse tous les jours ! Déjà, on aime se lancer des défis, c’est sûr. Il faut avouer que ça représente énormément de travail, mais c’est tellement sympa… »

Les chevaux : « Ah, nous, on le tirerait bien tous les jours, leur carrosse. Et à la Citadelle, c’est classe. Va falloir qu’il s’y fasse, le patron : nous sommes des équidés royaux désormais ! Les travaux des champs, OK, on fait le job, mais on a goûté aux dorures maintenant, et on trouve que ça nous donne du panache… Comment ça, on se la joue ? Mais bien sûr : nous sommes de véritables acteurs du spectacle Vauban, m’sieurs-dames ! »

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le spectacle Vauban ?

« On présente des choses assez inédites dans les attelages, avec des voitures neuves, il y a des scènes assez impressionnantes et les scènes de marché, avec charrette et animaux : lapins, poules, âne, poney, des moutons hongrois Raka aux cornes longues et pointues…»